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Financement de la Sécurité sociale 2019: quatre mesures concernant les retraités
information fournie par Le Particulier 26/02/2019 à 14:20

Ljupco Smokovski/Shutterstock / Ljupco Smokovski

Ljupco Smokovski/Shutterstock / Ljupco Smokovski

Dans le cadre de la Loi de Financement de la Sécurité Sociale (LFSS) votée à la fin de l'année 2018, plusieurs mesures viennent impacter le niveau de vie des retraités. La revalorisation du « minimum vieillesse », la création d'un taux intermédiaire de CSG sur les pensions et la mise en place du « reste à charge zéro » leur sont favorables. En revanche, la hausse limitée des pensions de retraite vient rogner leur pouvoir d'achat.

Revalorisation du «minimum vieillesse»

L'Allocation de Solidarité aux Personnes Agées (ASPA), également appelée «minimum vieillesse», a été augmentée de +4,2 % pour atteindre 868,20 € par mois pour une personne seule. Cette hausse intervient après celle d'avril 2018 (+ 4,7%). D'ors et déjà, une nouvelle revalorisation est programmée pour le 1er janvier 2020. Elle permettra à l'ASPA de dépasser les 900 € par mois.

A savoir

Pour être éligible à l'ASPA, il faut avoir plus de 65 ans et un revenu brut inférieur à 10.418,40 € par an (16.174,59 € pour un couple).

Création d'un taux intermédiaire de CSG sur les pensions de retraite

Dans le cadre des mesures annoncées pour répondre au mécontentement des gilets jaunes, le gouvernement a créé une tranche intermédiaire de CSG à 6,6 %. Celui-ci vient s'intercaler entre le taux réduit de 3,8 % et le taux plein de 8,3 %. Les bénéficiaires de ce taux intermédiaire ne verront donc plus la hausse de 1,7 point de la CSG, décidée en 2017, s'appliquer sur leurs revenus.

A noter

Pour être soumis au taux de CSG de 6,6 %, votre Revenu Fiscal de Référence (RFR) de 2017 doit être inférieur à 22.534 € (34.568 € pour un couple).

Mise en place du «reste à charge zéro» pour l'optique, le dentaire et l'auditif

Promesse de campagne d'Emmanuel Macron, le remboursement intégral par la Sécurité Sociale et les complémentaires de certaines dépenses de santé, présenté comme le «reste à charge zéro», a été voté. Ainsi, les contrats dits «responsables et solidaires» des mutuelles appliqueront cette réforme à compter du 1er janvier 2020 pour les soins optiques et dentaires et à partir du 1er janvier 2021 pour les soins auditifs. Un décret paru le 12 janvier 2019 au Journal officiel liste les équipements concernés et fixe les plafonds de remboursement.

Hausse limitée des pensions de retraite

La revalorisation des pensions de retraite a été contenue à +0,3 % pour 2019. Le même taux sera appliqué en 2020. Pour la première fois depuis 1987, les pensions ne sont donc pas indexées sur l'inflation, laquelle a atteint +1,8 % en 2018. Cette mesure vise à économiser plus de 2 Mds € sur le budget de l'Etat.

Heures supplémentaires: les cotisations d'assurance vieillesse disparaissent

La LFSS 2019 a mis en place l'exonération de la part salariale des cotisations d'assurance vieillesse de base et complémentaire sur les heures supplémentaires des salariés. Celle-ci devait entrer en vigueur le 1er septembre 2019. Toutefois, la loi mettant en œuvre les mesures d'urgence économiques et sociales est venue modifier la donne. En effet, l'exonération s'applique depuis le 1er janvier 2019. Elle est complétée par une défiscalisation au titre de l'Impôt sur le Revenu.

Les retraités les moins aisés ont bénéficié d'un effort budgétaire particulier de la part de l'Etat. En ce qui concerne les pensions, la revalorisation, inférieure à l'inflation, constitue un manque à gagner pour tous.

15 commentaires

  • 26 février 14:54

    De toute façon c'est à nous peuple de boycotter ces multinationales qui nous pillent et ne donnent rien. Starbucks, Auchan, Decathlon, IKEA....... il n'ya Que ceux qui ne font que tendre la main que ça dérangera pas et qui continueront


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